Prepared by: Amine Zidouh Professor Moumine
Academic Year: 2012/2013
Le Sahara :Entre Réverbération Postcolonial etConflit d’IntérêtsAmine ZidouhIl est bien évidement très clair que l’objectif primordial des états Unis dans la régiondu Maghreb est, et a toujours été, le développement de coopération au niveau militaire,sécuritaire mais surtout économique. Le conflit du Sahara se trouve cependant faisant faceaux intérêts primordiaux des États Unis dans la région. C’est bien évidement pour celaqu’une solution est plus que jamais urgente, si les États Unis ne veulent pas que la régionse tourne en une niche pour terroristes et d’islamisme radical. Les conséquences que lanon-résolution de ce conflit peut engendrer sont tout simplement catastrophiques.Le conflit Saharien qui date de pas moins de 38 ans continue aujourd’hui à être unpoint noir dans la région du Maghreb. Aujourd’hui et après plus de deux décennie de cesserle feu entre le front du Polisario et le royaume Alaouite, ce conflit reste pour le moinsstagnant. Alors que laFrente Popular de Liberacion de Saguia el Hamra y Rio de Oro,mieux connu sous l’abréviation de Polisario a été créé en 1973 ; pour but de lutter contrel’occupation espagnole. Le Royaume du Maroc quant à lui date de bien avant le 19emesiècle ironiquement parlant et la dynastie Alaouite règne au Maroc depuis le 17eme siècle,plus précisément depuis l’an 1666 Moulay Rachid fut placer au trône du Sultanat du Maroc,après avoir succéder a son père Moulay Ali Cherif qui été Sultan de Tafilalet. Avant lacolonisation, la majeur des parties de ce qui est aujourd’hui appeler le tiers monde vivaitdans un system très diffèrent du model européen ; le system tribal. Au Maroc, il été de tradition que les tribus voue allégeance au monarque qui s’appeler dans le temps Sultan surdeux bases. Premièrement les tribus accepter l’autorité religieuse et puis deuxièmementl’autorité séculaire du Sultan. Il eut cependant quelques tribus dans l’histoire du Maroc quirejeté souvent l’autorité séculaire du Sultan en refusant de payer des taxes sans tout foisrejeté l’autorité religieuse. Les prières du Vendredi par exemple se faisait au nom du Sultanmême dans ces tribus qui refusé le system de taxe Alaouite. Un mythe concernant les tribussahariennes est que c’est à cause de l’emplacement géographique de ces tribus loin descapitales et des grandes villes qu’un sentiment d’appartenance au Maroc n’été pas frappant.Mais cela reste qu’un mythe vu le fait que la majorité des tribus connu historiquement pourleur opposition au monarque n’été pas très éloigné des villes imperial comme Fes, Rabatou Marakech. Mais c’était plutôt les tribus dans le Moyen Atlas et le Rif qui arrivait à tenirface au Makhzen pour la difficulté d’accès, plutôt que l’éloignement du centre. Ces tribusété assez proche de Fes ou de Meknes par exemple. Ceci dit, la région du Sahara a toujoursété un lieu où les Caids et Chioukhs, été présent comme représentants officiel du Sultan.Les tribus déclaré ainsi leur allégeance à travers eux. Pourquoi alors la cour internationalen’a-t-elle pas déclaré le territoire Saharien comme étant une part entière du Royaume ?Cela relevé selon plusieurs chercheurs au fait que ces spécialistes en droit international ontjugé cette affaire, qui reste et il faut le rappeler une affaire d’un état pré-modern ; avec desstructures et des mécanismes venant en premier lieu des universités les plus élitistes, cesmêmes universités qui, dans un passer pas très lointain avait rendu la colonisation possible,légitime et légal, ainsi que datant de l’ère moderne. Ironiquement, se basant sur lesdéfinitions d’un état à l’européenne, tout le royaume du Maroc, ainsi que le reste des paysafricain, asiatique, sud-américain sont dans un état d’illégalité et d’illégitimité.