Paris – Plusieurs députés français ont dénoncé mardi l’immixtion inadmissible du polisario dans la campagne électorale pour l’élection présidentielle en France à l’occasion de la réunion organisée à Paris par le réseau de soutien aux séparatistes, à l’initiative d’un député communiste et en présence d’un “ministre de la RASD”.
Le président du groupe d’amitié France-Maroc à l’Assemblée nationale (chambre basse du Parlement), Yanick Paternotte, s’est dit, au nom de ses collègues, “scandalisé par cette initiative personnelle, marginale, inopportune et inamicale” envers le Maroc dont les principaux candidats à l’élection présidentielle, de droite et de gauche, soutiennent ses reformes démocratiques et sa proposition d’autonomie pour résoudre la question du Sahara.
Il s’agit, a-t-il souligné dans une déclaration à la MAP, d’une manipulation soutenue par un seul député notoirement connu pour son alignement sans nuances sur les thèses du polisario et “qui fait un peu d’agitation”.
“C’est inadmissible”, s’est-il indigné avant d’assurer qu’une telle manipulation est vouée à l’échec. Il s’agit, a-t-il relevé, d’une vaine tentative de ternir l’image du Maroc auprès de l’opinion française majoritairement favorable à l’évolution en cours au Maroc.
Le Polisario, comme le savent les politiques français, “n’est pas du tout représentatif des sahraouis et encore moins de l’état d’esprit des populations”, comme M. Paternotte l’a constaté de visu lors de son dernier déplacement dans les provinces du Sud, en janvier 2011.
“Le Printemps arabe s’est déroulé très sereinement au Maroc grâce au processus de reformes de très grande ampleur”, initié par SM le Roi et dès le début du règne en 1999, a relevé M. Paternotte, mettant l’accent sur la politique de régionalisation que le Maroc s’apprête à mettre en oeuvre et qui se rapproche du modèle des grandes démocraties occidentales.
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