Rabat – Le Centre de la mémoire commune pour la démocratie et la paix a dénoncé “les pratiques indignes qui portent atteinte à la liberté d’expression, d’opinion et de mouvement” dans les camps de Tindouf, au sud-oeust de l’Algérie.
Dans un communiqué, parvenu samedi à la MAP, le Centre exhorte les organisations internationales et la société civile à intervenir auprès de la direction du front polisario pour “obtenir la libération des prisonniers de conscience, lever le blocus imposé aux journalistes et permettre aux personnes déplacées de rencontrer leurs familles”.
Les camps de Tindouf “sont en ébullition et dans un état de grande colère contre la direction du polisario à cause de son absolutisme”, révèle la même source, affirmant que “les voix de journalistes, d’intellectuels et de politiciens, voire de militaires, se sont élevées, ces derniers jours, contre Mohamed Abdul Aziz, qui dirige d’une main de fer les structures du polisario, avec la complicité d’une poignée de lieutenants”.