Les ministres algérien et malien des Affaires étrangères, Mourad Medelci et Sadio Lamine Sow, l’ont encore redit lundi à Alger : ils souhaitent privilégier l’option diplomatique pour régler la crise au Nord-Mali.
Sadio Lamine Sow, ministre malien des Affaires étrangères et son homologue algérien, Mourad Medelci, ont réaffirmé lundi 2 juillet leur convergence de vues concernant la situation sécuritaire au Nord-Mali, a rapporté l’agence de presse algérienne APS.
Lamine Sow est à Alger depuis dimanche pour discuter avec les autorités algériennes de la crise qui frappe son pays. Sow et Medelci souhaitent privilégier la solution politique à une intervention militaire pour régler la crise malienne. Depuis la fin du mois d’avril, le nord du pays est en effet sous le contrôle de plusieurs groupes islamistes et du Mouvement pour la libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touarègue), récemment défait et chassé de Gao par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), issu d’une scission avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
“Tolérance et spiritualité”
L’Algérie a par ailleurs condamné les destructions de mausolées et de mosquées par le groupe islamiste Ansar Eddine (Défenseurs de l’islam) à Tombouctou. Le porte-parole du gouvernement algérien a déclaré que ce patrimoine constituait « un hommage et une reconnaissance des populations locales à des saints et à des savants, qui ont contribué à l’épanouissement de l’islam dans la région, et à la diffusion des valeurs de tolérance et de spiritualité ».
(Avec AFP)
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