Tuesday, December 24

Morocco denies ‘torturing’ Sahrawi protesters

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IN SUMMARY It also dismissed claims by Amnesty that the youngest detainee, 17-year-old El Hussein Bah, had been threatened with rape.

RABAT

Morocco denied on Saturday accusations by Amnesty International that security forces tortured six men who were arrested after a demonstration calling for the independence of Western Sahara.

The Sahrawis were arrested on May 9 in connection with a protest that took place five days earlier in Laayoune, the main city in disputed Western Sahara, which turned violent.

Amnesty said the men, aged between 17 and 30, were charged with violence against public officials, obstructing traffic, taking part in an armed gathering and damaging public property.

All six “told the investigative judge that they had been tortured and otherwise ill-treated and that their ‘confessions’ were extracted under torture in police custody,” the group said on Thursday.

The interior ministry, in a statement carried by the MAP news agency, denied the men were tortured.

“What was reported is nothing but pure lies,” it said.

It also dismissed claims by Amnesty that the youngest detainee, 17-year-old El Hussein Bah, had been threatened with rape.

Bah “met the prosecutor general twice… and he did not witness any sign of torture or violence,” the ministry said.

Amnesty said on Thursday that Bah “alleged that police officers pressed a urine-soaked sponge against his face and pulled his trousers off before threatening him with rape.”

The Interior Ministry statement :

Incidents de Laâyoune : Le ministère de l’Intérieur infirme les allégations d’AI sur de prétendues tortures à l’encontre de détenus

18 mai 2013

Rabat – Le ministère de l’Intérieur a infirmé samedi le contenu d’un communiqué d’Amnesty international (AI) reprenant des allégations mensongères sur la torture et des mauvais traitements qu’auraient subis six prévenus impliqués dans des actes de violence et de vandalisme survenus récemment dans la ville de Laayoune, déplorant le manque d’objectivité de cette organisation qui aurait pu obtenir des éléments d’information auprès des autorités marocaines préalablement à toute prise de position.

Dans un communiqué, Amnesty international a repris des allégations prétendant que des violations des droits de l’Homme ont été commis durant le déroulement de la procédure d’enquête préliminaire engagée à l’encontre de six prévenus, dont un mineur, arrêtés en relation avec les actes de violence et de vandalisme qu’a connus récemment la ville de Laâyoune.

D’après ce qu’a rapporté le communiqué, les six détenus “ont subi des tortures et des mauvais traitements” durant la période de leur garde à vue, qu’ “ils avaient été arrêtés pour leur participation à des actions de protestation” et “signé leurs déclarations sous la pression et la contrainte” . De même le mineur arrêté a prétendu avoir “entendu les cris des autres détenus alors qu’ils subissaient des mauvais traitements”.

Pour éclairer l’opinion publique nationale, le ministère de l’intérieur affirme que “ce qui est rapporté dans le communiqué précité n’est que pures prétentions et affabulations dénuées de tout fondement”. Il tient à cette occasion à préciser que l’arrestation des six mis en cause est “intervenue en raison de leur implication dans les actes de violence et les troubles qu’a connus la ville de Laâyoune ayant fait 119 blessés parmi les éléments des forces publiques, dont cinq atteints grièvement, outre les actes de vandalisme touchant plusieurs biens publics et privés, ce qui contredit à l’évidence les prétentions d’Amnesty International quant aux raisons derrière ces arrestations, à savoir la participation des mis en cause à des mouvements de protestation”.

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