Tuesday, November 5

Mawazine 2012 Nancy Ajram et Evanescence cartonnent

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Mawazine 2012
Nancy Ajram et Evanescence cartonnent
35.000 personnes et 400 policiers pour la chanteuse libanaise
Le gothic metal a ses adeptes au Maroc

LA capitale du Royaume est en effervescence. Le festival Mawazine, n’en déplaise à ses détracteurs, suscite toujours autant d’engouement. Les scènes de l’OLM Souissi et de l’espace Nahda accueillaient respectivement, dimanche soir, le groupe de gothic metal Evanescence et la chanteuse libanaise, Nancy Ajram. On pensait que la pluie allait perturber la fête, il n’en fut rien. Les gens sont sortis de chez eux – on ne dira plus que les R’batis sont casaniers!- pour deux concerts inoubliables.
Une première estimation évalue les fans venus à la rencontre de la star libanaise à 35.000. Plus de 400 policiers ont été déployés pour maintenir l’ordre dans la zone concernée, et ils n’étaient pas de trop. Chaque petit geste de danse provoquait le délire du public!
Dans la scène de l’OLM Souissi, autre style et autre ambiance. La seule constante, ce sont les quelques dizaines de milliers de personnes qui sont venues accueillir le groupe Evanescence et sa chanteuse Emy Lee, pour la première fois au Maroc. Elles n’ont pas été déçues, puisque le groupe a interprété des titres connus comme «Bring me to life», ainsi que des chansons inédites. Le groupe a été ravi d’entendre ses refrains repris en chœur par le public. Si les nuits sont blanches et animées, la journée est aussi très chargée en rendez-vous. La programmation est tellement chargée qu’on a peur de rater quelque chose. Surtout quand les stars en question sont du gabarit de Sanaa Hamri ou de Nigel Kennedy. Ce dernier a d’ailleurs offert une «délicieuse parenthèse de sérénité». Accompagné de l’Orchestre symphonique royal, il a transporté le grand amphithéâtre du Théâtre Mohammed V. «On sent qu’il est en harmonie, en symbiose avec son violon!» affirmait un spectateur. Sa musique, qui mélange le classique au jazz et au rock, est tout sauf conventionnelle; et c’est peut-être pour cela qu’elle plaît autant.
Quelques heures avant, les R’batis ont pu assister à une master classe de percussion avec Mokhtar Samba.
Très pédagogique, il a prodigué à une trentaine d’intéressés astuces et conseils. Il a aussi répondu aux questions des curieux, et les plus chanceux ont pu l’accompagner en musique (et en danse).
Cet atelier a été suivi par un workshop tenu par Sanaa Hamri, la réalisatrice marocaine qui fait un tabac à Hollywood. Modeste et disponible, elle a conquis les rares personnes qui ne l’étaient pas déjà.
Sur la scène de Chellah, les jeunes talents marocains comme Lamia Zaidi, Oussama Bastaoui ou encore Abdelaziz Bouhdada, se sont «donné à fond» pour leur public, très nombreux.

Rime AIT EL HAJ

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