Tuesday, November 5

Maroc: les 10 escapades loin des clichés

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SLATE AFRIQUE
par Sara Taleb,

20120819-130435.jpgMarrakech et sa palmeraie, Essaouira et ses remparts, Tanger et ses ruelles autant de destinations phares lorsqu’on se rend au Maroc.

Mais le royaume chérifien ne se résume pas à ces seuls lieux. Slate Afrique a fait une petite sélection des coins que vous ne trouverez pas ou peu dans les catalogues des grands tours operators.

Les sources d’Oum Rabii

Dans les hauteurs du Moyen-Atlas, à 40 kilomètres de la ville de Kénifra, se trouvent les sources de l’oued Oum Rabii. Ce fleuve, le plus grand du Maroc, traverse le pays avant de se jeter dans l’Atlantique, au niveau de la ville d’Azemmour.
Prisées par les Marocains qui viennent y trouver la fraîcheur et le calme, ces sources ont la particularité d’être à la fois d’eau douce et d’eau salée.
Tout au long des différentes sources, les habitants ont construit des sortes de terrasses abritées. Il est possible de les louer à la journée ainsi que d’y manger et de profiter du bruit du coulis de l’eau.
La réserve de Moulay Bousselham
Située dans la région de Kénitra, à mi-chemin entre Tanger et Rabat, la lagune de Moulay Bousselham séduira les amoureux de la nature. Car à la traditionnelle bronzette sur la plage s’ajoutent d’autres activités.
Elles peuvent être sportives comme le Windsurf, le parapente ou la plongée. Autre piste, la découverte de la faune de la lagune.
Moulay Bousselham est en effet une magnifique réserve naturelle. Elle constitue, avec l’embouchure de Massa près d’Agadir, une des plus grandes réserves ornithologiques du Maroc, fréquentée par une centaine d’espèces d’oiseaux à observer.
Une excursion à Moulay Bousselham est aussi l’occasion de se régaler des produits frais de la mer. N’hésitez pas à vous attabler à un de cesrestaurants situés au bord de la lagune, où le cuistot n’a que quelques pas à faire pour aller chercher un crabe tout juste pêché.
Le pont naturel d’Imi n’ifri
«La bouche de la grotte» ou «Imi n’ifri» enberbère est le nom donné à l’arche qui se trouve près de Demnate, dans la région de Marrakech. Ce pont naturel, d’une vingtaine de mètres de hauteur, a été creusé par l’assif (oued en berbère) Tisslit qui passe en dessous.

L’arche d’Imi n’Ifri © Radcarper/Flickr/CC
Le site promet de belles randonnées durant lesquelles il sera possible d’apprécier les impressionnantes stalactites formées au fil des siècles.
On peut notamment rejoindre le pont depuis Demnate, en passant par la vallée, soit environ 5 kilomètres de marche.
Les arches naturelles de Legzira
Au sud d’Agadir, sur la côte Atlantique, entre Tiznit et Sidi Ifni, la plage de Legzira est l’endroit idéal pour se détendre au calme. Loin des tumultes urbains, Legzira offre des ballades reposantes.
Au bout de la plage, de très grandes arches naturelles, à même les rochers subliment le lieu. Pour les plus sportifs, «Legz» est aussi connu pour être un bon spot de surf (plutôt l’hiver).

Les arches de Legzira © Dimworld /Flickr/CC
Quelques auberges au bord de la plage permettent d’y passer la nuit. Profitez d’être dans la région pour vous rendre à la plage d’Aglou, à quelques encablures de Tiznit, où des grottes aménagées sont creusées à même la falaise .
Le Cap Spartel et la grotte d’Hercule
A quelques kilomètres de Tanger, le cap Spartel s’enfonce dans la mer. Ou plutôt devrait-on dire dans la mer et l’océan. C’est en effet à cet endroit que l’océan Atlantique se mélange à la mer Méditerranée.
Une subtile rencontre entre les deux entités marines que seuls les teintes de bleus différentes et le courant permettent de distinguer.

La grotte d’Hercule © Alex Lomas/Flickr/CC
Sous terre c’est un autre spectacle qui est donné à voir. On y trouve la grotte d’Hercule. Elle tire son nom d’une légende qui raconte que le héros de la mythologie grecque s’y est reposé après ses 12 travaux.
Une des ouvertures, dont la forme est celle du continent africain retourné, donne sur l’eau et offre un point de vue peu ordinaire pour apprécier le coucher de soleil.
La plage blanche et Fort Bou-jerif
Direction le grand Sud, dans la région de Guelmim. Première étape, la plage blanche, grande étendue de sable (une cinquantaine de kilomètres de long) peu fréquentée, à laquelle on accède après plusieurs kilomètres de pistes.
On dit que la plage doit son nom aux aviateurs de l’Aéropostale, qui la survolaient et s’en servaient comme point de repère lors de leur expédition.
Deuxième excursion possible, les ruines de Fort Bou-Jerif. Ce fort construit par les Français en 1935 du temps du protectorat offre un point de vue sans pareil sur les alentours qu’il surplombe.
La lagune de Oualidia
Oualidia est à la fois une destination gastronomique et sportive. Ce haut lieu de l’ostréiculture marocaine attire l’amateur d’huitres (fierté locale) et autres mollusques. Les nombreux restaurants proposent également diverses sortes de poissons frais.

La lagune de Oualidia © Siri B.L/Flickr/CC
Des plaisirs alimentaires qu’on peut compenser par les cours de surf ou de bodyboard dispensés par les écoles de glisse installées sur la plage. Les moins téméraires pourront se contenter de longues marches sur le sable lorsque la marée se retire ou de ballades en barque sur la lagune.
Les pierres peintes de Tafraout
Les gros blocs de granit rose, disposés anarchiquement par la nature, sont la particularité de la région de Tafraout, petite ville de l’Anti-Atlas. Chacun s’amusera à trouver une signification à leur forme originale. Certains blocs sont même devenus célèbres à l’instar du «Chapeau de Napoléon».

Le «Chapeau de Napoléon» à Tafraout © Rob Stoeltje/Flicr/CC
A quelques kilomètres de la ville, le plasticien français d’origine belge, Jean Vérame, s’est amusé en 1984 à peindre des blocs de tailles diverses faisant du site une curiosité à visiter. Autre particularité, depuis les hauteurs de la ville, on essaiera de distinguer dans la montagne d’en face, la forme d’une tête de lion dessinée par les roches.
La forêt de cèdres d’Ifrane
S’il est un symbole du Liban, le cèdre se retrouve aussi au Maroc dans le Moyen-Atlas. La forêt de cèdres s’étend notamment du côté de la ville d’Ifrane, appelée aussi la petite Suisse marocaine.
L’hiver, lorsqu’il fait assez froid pour qu’il neige, il est possible de skier à la petite station de ski de Michlifen, tout juste perchée à 1800 mètres d’altitude.
L’été on peut se rendre du côté du lac d’Aït Aoua à une dizaine de kilomètres pour profiter de la forêt. Ou opter pour une ballade du côté de la Source Vittel qui jaillit directement de la roche et ses cascades.
La vallée de l’Ourika et les cascades de Setti Fatma
Randonneurs et pêcheurs trouveront leur bonheur dans la vallée de l’Ourika. La route pour y accéder, au sud de Marrakech dans le Haut-Atlas, offre une variété de beaux paysages . Aux terrasses agricoles verdoyantes se succèdent les virages plus montagneux.
Au milieu de la vallée, il est possible d’emprunter la route de montagne pour aller à l’Oukaïmeden, la principale station de ski marocaine qui donne la possibilité de randonnées plus ou moins complexes l’été.

La vallée de l’Ourika © Adamina/Flickr/CC
Pour traverser l’oued qui serpente tout le long de la vallée, il faut emprunter les ponts de cordes et de bois (un peu plus sûrs que ceux d’Indiana Jones) qui parsèment le chemin. Et tout au bout de la vallée, les sept cascades de Setti Fatma sont l’occasion de tremper ses pieds pour se rafraîchir un peu.
Sara Taleb

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