New York – Les prochaines élections législatives au Maroc ne doivent pas être appréhendées comme une “fin” mais le “commencement de la nouvelle ère” et un “test” pour les formations politiques et leur capacité à assimiler rapidement les réformes contenues dans la nouvelle constitution, a affirmé, mardi à New York, Ahmed Herzenni, membre de la Commission consultative de révision de la Constitution.
La nouvelle constitution adoptée massivement par les Marocains a posé les bases d’un système démocratique, a-t-il souligné lors d’une table-ronde initiée par le “Council on Foreign Relations” (CFR), think tank basé à New York, ayant pour but d’analyser la politique étrangère américaine et la situation politique mondiale.
“Tout le monde s’interroge sur le taux de participation, le considérant comme un test pour les réformes engagées”, a expliqué Herzenni, mais la constitution a posé le cadre d’un système démocratique qui maintenant doit être “mis en oeuvre sur le terrain” et c’est là qu’intervient, selon lui, le rôle des partis politiques qui doivent accompagner les profonds changements voulus par les Marocains et illustrés dans la méthodologie démocratique, inclusive et transparente avec laquelle la loi fondamentale a été élaborée.
“Le vote massif en faveur de la loi fondamentale en est le meilleur témoignage, et renforce davantage la légitimité historique de la Monarchie marocaine qui a fait preuve d’une capacité d’adaptation et d’ajustement aux aléas nationaux et internationaux. Et cela est une spécificité du Royaume”, a-t-il souligné lors de cette rencontre axée sur les “Réformes du printemps arabe : perspectives des élections au Maroc”.