LeMatin.ma
Dakhla
Les deux militantes américaines ont indiqué qu’elles vont préparer, à l’issue de leur visite au Maroc, un rapport sur la situation dans les provinces du Sud, qui sera soumis au Congrès américain.
Ds activistes des droits de l’Homme et des acteurs associatifs de la région Oued Eddahab-Lagouira ont souligné, dimanche, lors d’une rencontre avec les militantes américaines des droits de l’Homme, Nancy Huff et Kathryn Porter, que l’approche sélective adoptée par le «polisario» concernant les visites des ONG internationales de défense des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, dans le sud algérien, traduit la politique de mensonge et de falsification de la réalité qu’il a toujours suivie.
Au cours de cette rencontre, qui a regroupé les représentants du tissu associatif de la région, des victimes du polisario, ainsi que des ralliés, les intervenants ont signalé que le choix porté par cette entité sur des ONG connues pour leur adhésion à ses thèses, telle que la «fondation Kennedy» est désormais connu de tous et que les rapports qu’ils réalisent étaient élaborés d’avance et avant même qu’elles arrivent dans ces camps. Les milices du polisario qui contrôlent chaque mouvement des séquestrés, ont-ils relevé, n’ont pas l’audace d’inviter dans ces camps des ONG neutres où elles pourraient constater les souffrances qu’endurent les séquestrés. Ils se sont demandé comment certaines associations réputées pour leur soutien aux thèses du polisario s’autorisent-elles à publier des rapports contenant des contre-vérités alors que les populations des camps de Tindouf sont privées de la liberté d’expression et ne peuvent revendiquer le moindre droit.
Les militantes américaines des droits de l’Homme ont suivi, à cette occasion, les témoignages de victimes des pratiques du polisario et les souffrances physiques et psychiques qu’elles endurent pour la simple raison qu’elles se sont opposées à la politique séparatiste du polisario. Des femmes ayant regagné la mère patrie ont de leur côté rendu compte de la situation dramatique que vivent les femmes dans les camps de Tindouf où, ont-elles dit, elles sont humiliées et privées de leurs enfants expédiés à un bas âge dans des pays étrangers pour servir après la propagande du polisario.
L’une des ralliées a indiqué qu’on lui a enlevé son fils ainsi que sa fille, dans les camps de Tindouf, insistant sur la nécessité de mettre un terme à ces drames en permettant aux populations de ces camps de regagner la mère patrie, le Maroc pour y vivre dans la dignité et œuvrer pour le développement et des conditions d’une vie décente, ce que garantit le projet marocain de l’autonomie des provinces du Sud. Cette solution qui est audacieuse, réaliste et logique, a eu un écho favorable dans la communauté internationale surtout que cette proposition offre la base pour mettre fin à ce problème artificiel et l’occasion pour promouvoir des relations solides et le développement du Grand Maghreb, a-t-elle ajouté.
Pour leur part, les deux militantes américaines ont indiqué qu’elles vont préparer, à l’issue de leur visite au Maroc, un rapport sur la situation dans les provinces du Sud, qui sera soumis au Congrès américain. Elles ont souligné l’importance de la proposition d’autonomie présentée par le Maroc afin de trouver une solution pratique au problème du Sahara, qui est «devenue une nécessité urgente et inéluctable pour la consolidation de la paix dans la région». Les deux militantes avaient tenu, samedi soir, une rencontre avec des élus sahraouis et des membres du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes en présence du wali de la région, Hamid Chabar. La rencontre a été axée sur les aspects relatifs à la question du Sahara et les derniers développements intervenus à ce niveau et sur l’importance de la proposition marocaine d’autonomie.
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