Paris – The reelection of Mohamed Abdelaziz as head of the separatist movement polisario is worth recording in the Guinness Book of Records, the international weekly “Jeune Afrique” has said ironically, adding that this situation can at least be described as “politically incorrect in this time of Arab revolutions”.
Ironically again, François Soudan notes that Abdelaziz was the only candidate to succeed himself, he who runs the phoney entity since 1976.
Neither defections nor uprisings –quickly repressed- that regularly sweep the tents of Tindouf seem to have affected this outgrowth of the cold war between Algeria and Morocco, the weekly said.
In 2011, the downfall of the former Libyan leader Muammar Gaddafi and the kidnapping of three European humanitarian aid workers from Rabouni, the stronghold of polisario in Tindouf, have somewhat weakened the leadership of Mohamed Abdelaziz, but not so much as to dissipate the microclimate which prevents the spring from blowing on this strange entity, the magazine said.
Onzième mandat pour Mohamed Abdelaziz pour perpétuer la résidence surveillée des sahraouis à Tindouf (Jeune Afrique)
Paris – Le Guinness des records devrait se saisir de la reconduction pour un onzième mandat de l’inamovible Mohamed Abdelaziz à la tête du “Polisario” qu’il dirige depuis déjà 35 ans, une situation du moins “politiquement incorrecte en ces temps de révolutions arabes”, souligne l’hebdomadaire “Jeune Afrique” dans son dernier numéro.
26 décembre 2011
Dans une chronique, le directeur de la rédaction, François Soudan, fin connaisseur du dossier du Sahara, s’amuse de cet anachronisme.
Abdelaziz, dont il “est inutile de préciser qu’il était le seul candidat” à sa succession, aurait “+à titre personnel+, souhaité s’effacer”, comme il l’a dit. Mais, “hélas, les congressistes (ont été), manifestement rétifs à l’alternance” , écrit-il.
Du coup, ce natif de Marrakech pourra continuer à fait régner dans les camps de Tindouf, “avec l’appui constant de ses hô tes algériens”, et ce depuis 1976, une “démocratie populaire qui tient beaucoup plus de la résidence surveillée que de la jemaâ autogérée”.
