Wednesday, December 25

Algérie : trois partis islamistes forment une “Alliance verte” en vue des législatives

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Jeune Afrique

Par Jeune Afrique

A. Soltani (c.), H.Akouchi (dr.) et F. Rebaï, les trois leaders de l'alliance. A. Soltani (c.), H.Akouchi (dr.) et F. Rebaï, les trois leaders de l’alliance. © Farouck Batiche/AFP

En préparation des législatives du 10 mai prochain, trois partis islamistes algériens ont décidé de se regrouper au sein de l’”Alliance de l’Algérie verte”. Et ils espèrent bien marcher sur les pas de leurs voisins maghrébins.

À l’instar de leurs voisins tunisiens ou égyptiens, les islamistes algériens entendent bien se faire une place de choix à l’issue des élections législatives du 10 mai prochain. Et pour ce faire, rien de mieux que de mettre en application le célèbre adage « l’union fait la force ». Ils sont donc trois partis politiques à s’être regroupés au sein d’une alliance électorale, dont la création a été annoncée lundi 7 mars.

L’ « Alliance de l’Algérie verte » n’est pas une faction écologiste mais islamiste, à laquelle participent le Mouvement de la société pour la paix (MSP), El Islah et Ennahda. « Cette alliance se veut purement politique et vient s’ajouter à l’expérience démocratique algérienne », a déclaré le député d’Ennahda, Azzedine Djerafa, devenu coordinateur de l’alliance, devant les leaders des trois formations politiques, Abou Djara Soltani, Fateh Rebai et Hamlaoui Akouchi.

“Partis de la soumission”

L’alliance présentera donc « un programme commun et des listes communes », a assuré Azzedine Djerafa. La main est également tendue à « d’autres formations politiques qui partagent notre vision », a-t-il précisé.

Mais certains ne l’entendent pas de cette oreille. Avant la proclamation officielle de la création de l’alliance, Abdellah Djaballah, président du tout nouveau parti islamiste, Front de la justice et du développement (FJD) et grande figure de l’islamisme radical, a fustigé la création de l’Alliance « composée de partis de la soumission ».

Pour le moment, les trois partis disposent de 72 députés au parlement. Le MSP, qui a quitté l’alliance présidentielle en janvier, compte également quatre ministres dans le gouvernement.

(Avec AFP)

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