Washington – M. Ahmed Herzenni, ancien président du Conseil consultatif des droits de l’Homme et membre de la Commission consultative de révision de la Constitution, a souligné, lundi à Washington, le rôle central de la “légitimité séculaire” de la Monarchie marocaine dans la stabilité du Royaume.
Intervenant dans le cadre d’une table ronde abritée par la Brookings Institution, un think tank de la capitale fédérale américaine, M. Herzenni a expliqué que la Monarchie marocaine, qui compte parmi les plus anciennes au monde, est restée, à travers les âges, le garant de l’unité de la nation.
Il a rappelé, dans ce contexte, l’ancrage profond de la Monarchie dans la culture marocaine, lequel ancrage lui confère une “grande légitimité” et la place en tant que socle de stabilité politique et du succès des réformes politiques lancées dans le Royaume.
M. Herzenni a également souligné que le choix fait de longue date par le Maroc en faveur de l’ouverture et du pluralisme politiques, ainsi que l’expérience réussie de l’Instance Equité et Réconciliation (IER) qui a permis de solder le passif des violations passées des droits de l’homme, ont aussi contribué à immuniser le Royaume des convulsions ayant marqué le “Printemps arabe”. Il a exposé, à ce propos, les principaux apports de la nouvelle constitution marocaine, notamment en ce qui concerne les nouvelles prérogatives du chef de gouvernement et le renforcement des droits des femmes, auxquelles la nouvelle loi fondamentale du Royaume consacre une place de choix.
