Le Matin.ma
Projet social
Une étudiante marocaine primée pour sa lutte contre l’abandon scolaireLe projet d’une jeune étudiante lui permet de participer à la «Clinton Global Initiative University», présidée par Bill Clinton.
La lauréate Rehab Khoumania aux côtés de Bill Clinton.
Prévenir l’abandon scolaire chez les élèves du primaire. Telle est l’ambition d’une étudiante en 2e année à la Faculté de commerce et de gestion à l’Université internationale de Casablanca (UIC). Rehab Khoumania, cette jeune casablancaise, a vu son projet social susciter l’intérêt au-delà des frontières.
Elle a été, en effet, la première Marocaine à être invitée à participer à la «Clinton Global Initiative University », présidée par Bill Clinton. Rehab fait ainsi partie des 6 étudiants du réseau «Laureate International Universities» sélectionnés dans le monde pour participer, parmi un millier d’autres, à cet événement unique. Cette 5e édition de la CGI University s’est déroulée au début du mois d’avril à Washington D.C., aux États-Unis.
Le choix porté sur cette jeune casablancaise est justifié par son engagement pour développer au Maroc des projets sociaux. Ces derniers sont en conformité avec les centres d’intérêt de la Fondation Clinton Global Initiative, à savoir l’éducation, l’environnement et les changements climatiques, la paix et les droits de l’Homme, l’éradication de la pauvreté et la santé publique.
Durant sa participation à la CGI University, Rehab a pris part à plusieurs ateliers de travail, dont ceux où il était question du sujet qui lui tient à cœur, celui de la prévention de l’abandon scolaire chez les élèves du primaire.
C’est en fait le projet qu’elle envisage de développer à travers, tout d’abord, la création d’une association qui s’attellera à lutter contre ce phénomène lourd de conséquences.
Objectifs de l’association
«Notre association est en phase de création et, de son côté, l’UIC nous fournira un local. Nous avons déjà établi une liste de familles nécessiteuses. Les bénéficiaires sont sélectionnés selon deux critères : les enfants doivent être issus des familles les plus démunies, en plus de l’obligation d’être de bons élèves. L’association leur remettra des dons sous forme de fournitures scolaires ou en espèces, pour qu’ils puissent faire face à leurs besoins en matière de scolarité. De plus, nous donnerons également des cours de soutien scolaire aux élèves», explique Rehab.
Elle souligne : «Les Marocains sont habituellement généreux et n’hésitent jamais à aider leur prochain, surtout quand on leur explique les objectifs et le bien-fondé de l’action». Afin de financer ses actions, l’association recourra aux frais d’adhésion de ses membres et fera appel à la générosité aussi bien des particuliers que des entreprises.